C16

Publié le 11 décembre 2019

En raison d’un problème de transport des conférenciers, la conférence prévue le 17 décembre est reportée à une date ultérieure.

Un projet n’est pas une envie d’auteur mais une suite logique de choix

Laurent Didier (1984), Mathieu Le Ny (1983) et Louis Leger (1989), sont respectivement diplômés de l’École nationale supérieure d’architecture de Toulouse en 2009 et 2008, et de l’École d’architecture, de la ville et des territoires à Marne-la-Vallée en 2012. Basés à Toulouse, ils transforment la SARL Bast en scop Arl en 2016.

« Ils se refusent à lire l’abstraction de leur réalisation comme une posture esthétique, ils y voient le résultat du minimalisme des gestes auquel ils aspirent. Leur architecture est éthérée, bricolée, ambiguë – qu’est-ce qui était là ? Qu’est-ce qui ne l’était pas ? –, explicitement reliée à cette nouvelle école brutaliste qui stimule les jeunes Européens (Bruther, De Vylder Vinck Taillieu, H Arquitectes). Mais elle n’est pas ultra-dessinée, plutôt calée sur le chantier. On imagine qu’à chaque projet, la négociation interne est animée car tout le monde s’affirme. Nous n’en saurons rien, la concertation ne sort pas de l’agence. Bast maîtrise discours et image. Sur Instagram, seuls les chantiers, les processus – le cœur du sujet – ont droit de cité. Pas la peine de courir après des textes qui parlent des réalisations : « Le projet se suffit à lui-même », répondent les architectes. Francs et radicaux, comme leur production. On comprend que selon eux, seuls les méthodes et les dispositifs doivent préoccuper. « Si on pouvait faire un tableau Excel pour concevoir nos projets, ce serait parfait ».

Margaux Darrieus

La conférence est organisée suite à l’intervention des architectes dans le cadre du studio de Master « Habiter la métamorphose ».

https://bast0.com

loupe
Ensa-croix
Appuyez sur Entrée pour commencer votre recherche
error: Contenu protégé !!