L’objet de l’architecture

Publié le 22 février 2022

Exposition des travaux des étudiants de la FPC, du 24 au 26 février, galerie Loire

Les étudiants de la Formation Professionnelle Continue (FPC) exposent leurs travaux à l’occasion d’une exposition qui a lieu du 24 au 26 février dans la galerie Loire

Les travaux exposés ont été réalisés par les étudiants de la FPC L2-2022 au cours du semestre dans le cadre du studio de projet « L’objet de l’architecture », sous la direction de Tewfik Hammoudi et Isabelle Faure.

Qu’est-ce que l’architecture ? Quel est son objet ? C’est à cette question que semble être vouée toute entreprise qui fonde la constitution et les finalités d’une école. Comment l’architecture prend-t-elle forme ? Quelle est son histoire ? Y a-t-il une nécessité à sa présence ? Comment s’organise-t-elle ? C’est un langage, dit-on, quelle est donc sa syntaxe ou sa grammaire ? Un art, enseigne-t-on, quelle sont ses œuvres et comment perçoit-on leurs effets ? Une technique habile et experte pour d’autres, quelles sont ses formules et ses procédures ? À toutes ces questions et tant d’autres « l’école » a toujours eu des réponses plus ou moins convaincantes. C’est là même le sens propre d’une école, donner des réponses et si possible à toutes les questions. C’est à se demander si l’implacable devenir d’une école, si le rigoureux format de toute transmission, n’est pas d’être le lieu de donner des réponses sans questions préalables ? Cependant, cet enseignement tente, avant tout, non pas de délivrer des réponses, mais justement d’esquisser des questionnements, de susciter des interrogations. Car un questionnement est toujours l’expression de l’émergence d’un manque à combler par nos actes et pensées ; les interrogations sont la manifestation de problèmes qui nous agitent en tant qu’être ou société appelant des efforts de résolution par des inventions ou des découvertes. Ici, nous interrogeons l’objet de l’architecture en décrivant l’architecture de l’objet. Mieux, nous ne le faisons qu’en réduisant l’architecture à sa propre phénoménalité d’objet brut, à sa qualité objectale autonome. Si l’architecture est un objet, qui ci-git devant nous, parmi d’autres, quels liens entretien-t-elle avec le monde foisonnant d’« objets » de toute sorte qui pullulent autour de nous ? Mais aussi, corrélativement, quelle serait sa spécificité ?

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