Esthétique environnementale

Publié le 21 février 2018

Artiste, géographe, Nathalie Blanc est aussi directrice de recherche au CNRS (laboratoire LADYSS, université Paris-Diderot, Paris 7, géographie, histoire, sciences de la société), HDR et auteure de nombreux livres et articles. Débat / rencontre, le 27 février 2018 à 18h30 au lieu unique

Nathalie Blanc

Les Rendez-vous [compte] / Labo utile

Coproduits par la MRA (Maison Régionale de l’Architecture des Pays de Loire), l’ensa Nantes (école nationale supérieure d’architecture de Nantes) et le lieu unique (dans le cadre du « Labo utile »), les « Rendez-vous [compte] » sont l’occasion de débats et d’échanges entre l’ensemble des professionnels qui participent à l’acte de construire, les étudiants et, bien sûr, les amateurs d’architecture.

Les invités de cette dixième saison (architectes, géographes, écrivains, artistes…) explorent les mutations et les enjeux des architectures non métropolitaines. De l’utopie Morrissienne à Rural Studio, de nombreuses expérimentations se sont confrontées à la dimension productive (alimentation, emploi, production…), la dimension environnementale (biodiversité, ressources naturelles, recyclage,…), la dimension patrimoniale (l’art des jardins, le paysage…), la dimension péri-urbaine (architecture résidentielle, étalement urbain, transport,…) et les dimensions sociale et politique de ces architectures.

3e Rendez-vous : Nathalie Blanc
Mardi 27 février 2018
18h30, le lieu unique

Nathalie Blanc

Artiste, géographe, Nathalie Blanc est aussi directrice de recherche au CNRS (laboratoire LADYSS, université Paris-Diderot, Paris 7, géographie, histoire, sciences de la société), HDR et auteure de nombreux livres et articles.

« Des mobilisations collectives environnementales, mobilisations plurielles dans le cadre urbain invitant à la requalification des lieux de vie, peuvent s’analyser en termes d’engagement esthétique ; en effet, les catégories mobilisées (paysage, cadre de vie, patrimoine ordinaire, beauté des jardins et des espaces floraux…) pour justifier de la prise à partie, ainsi que les acteurs participant à ces mobilisations (artistes, paysagistes, architectes) le montrent.

Par ailleurs, ces mobilisations témoignent de la pluralité des liens sensibles et ordinaires qui unissent à l’environnement ; ceux-ci donnent lieu à des images et compositions imaginaires des lieux et de ce qu’ils doivent être, à des récits permettant de donner sens à sa vie dans ces lieux, enfin à des récits d’ambiances qui lui donnent toute sa substance polysensorielle.

Il ne faut pas oublier le rôle des croyances, de l’injustice et de la fiction dans ce qui nous permet de vivre ensemble au quotidien. L’engagement esthétique est une des modalités qui contribuent à l’habitabilité, comme en témoignent deux études de cas, en France et à l’étranger ».

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