Double cursus architecte - manager
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— Félicité·e·s

Septembre 2020

Les étudiants de la promotion de septembre ont réalisé leur projet de fin d’études dans les conditions imposées par la crise sanitaire : distanciation, non accès aux ateliers, échanges par visio-conférence.

Cette exposition virtuelle rend hommage à leur persévérance, à leur confiance et bien sûr à la qualité du travail qu’ils ont accompli dans ce contexte inédit.

— Pour un aleaa

par Aline Caretti
Option de projet Borderline

A l’occasion de l’engagement du Lycée Carcouët de Nantes dans un processus de transformation, et de son ouverture à l’échelle du quartier, ce projet se saisit de ce contexte pour énoncer une tentative de reformulation de certaines pratiques pédagogiques par le projet architectural. En impliquant les usagers du quartier du Carcouët par l’incitation à la pratique – travail des matières, observation active – le regard porté sur le milieu s’en trouve chargé. Il ouvre des pistes pour construire des circonstances collectives à même de soutenir la formation singulière des sujets.

— Émulsion sacrale

par Guillaume Feuvrier
Option de projets Design Process

Deux projets sont proposés s’appuyant sur la relation entre architecture et gastronomie. Le premier, Ventrail, vient se constituer au travers de cette problématique de la sacralisation de l’aliment renvoyant ainsi l’acte fondamental de manger à une expérience sensorielle vécu au travers de la mise en œuvre d’un rituel au sein d’un dispositif architectural permettant son déroulement.
Le second projet, Rest’Os, vient se constituer au travers de la problématique du récit et de la mise en œuvre d’un imaginaire urbain permettant le développement de l’attractivité touristique urbaine. Ce projet vient spectaculariser l’événement du repas en emportant le convive dans un univers inscrit dans le développement de l’imaginaire urbain nantais. Cet imaginaire est notamment influencé par l’héritage de l’œuvre littéraire de Jules Verne.

— La rivière suspendu

par Simon Grelet
Option de projet Solid Thinking

Projet de création d’un jardin extraordinaire sur le toit de l’école d’architecture de Nantes en lien avec le programme Africa 2020 et en collaboration avec l’artiste sud-africain Wim Botha et le botaniste Claude Figureau. Ce projet est destiné à être déplacé et installé définitivement dans le parc de La Belle Folie à Ploëmel (Morbihan).

— Becquerel

par Asma Haouach
Option de projets (Re)construction Fifty-Fifty

Le projet propose la réhabilitation de la barre Becquerel, barre de logements de 100 mètres de long construite en 1970 par l’architecte Yves Liberge dans le quartier Bottière Pin Sec situé au nord de Nantes. La barre Becquerel est composée de deux entités formant un bâtiment en L. Elle est construite avec une structure porteuse en béton armé et les façades sont composées de panneaux préfabriqués assemblées par une structure autoporteuse. L’objectif de ce projet est de redonner une valeur d’estime aux habitants, de retrouver la vie en commun qui a disparu et de côtoyer de nouveau les habitants. L’idée est de questionner l’épaisseur de l’enveloppe du bâtiment.

— Des fils et défilés

par Thibault Jacques-Sermet
Option de projets Utopies métropolitaines

Le projet s’insère dans un travail collectif d’analyse urbaine située le long d’un transect quadrillant la ville de Tunis sur un axe nord-sud, qui concentre un certain nombre d’enjeux et de problématiques à l’échelle du Grand Tunis. Situé au cœur de la capitale tunisienne, à proximité des faubourgs nord de la Médina, ce projet propose la création d’un centre artisanal consacré à la mode et au tissage. Plus qu’un bâtiment dédié à l’enseignement, c’est un passage sensoriel, un lieu public qui donne de nouvelles orientations et offre aux passants et aux touristes un autre rapport à la place Bab Laasssal. En cette période de pandémie, ce projet urbain, et plus particulièrement le projet architectural, incarne la volonté d’aller contre une vision stérilisée de la ville, une vision qui fabrique une isolation sensorielle et participe à créer des stratégies d’évitement.

— La démolition du M.I.N

par Jonathan Jubé
Option de projets Protolab

Projet en lien avec la construction du nouveau quartier République à Nantes menée par la SAMOA. Ce futur quartier mixte entre logements et activités s’implantera sur les friches industrielles du marché d’intérêt national (MIN) et du terminal ferroviaire situés sur la partie ouest de l’Ile de Nantes. Un des opérateurs, la COGEDIM, a été missionné pour accompagner la conception de la base vie de ce futur chantier. Cette base vie innovante doit être axée autour des notions de santé et de bien-être. En lien également avec l’urgence climatique et le besoin de réformer notre manière de créer, le projet propose une base vie de chantier circulaire, conçue à partir des ressources de la démolition du marché d’intérêt national de Nantes (MIN).

— Des chantiers en mouvement

par Romane Lavoine
Option de projet Borderline

Les temps longs des chantiers constituent une aubaine pour développer des écosystèmes humains et non-humains au sein du territoire.
Dans le cas présent, les 400 000 m³ de terre excavée pour la construction du futur CHU de Nantes sont une ressource pour le projet. Un métapaysage se forme alors à l’échelle du territoire : bienvenue dans les Terres Paysages.
Le mont, les andins, la traversée et les tas habités, autant de figures supports en articuler dans ce quartier en chantier.  Les habitants sont à la fois des résidents mais aussi des ouvriers parfois se réunissant dans un nouveau lieu phare du quartier : la base-vie des projets. Présent au cœur des chantiers, ce lieu s’adapte au rythme de ce paysage mouvant en proposant au voisinage une immersion progressive dans ce territoire jusqu’ici enclavé par des ateliers, des rencontres mais aussi par des activités festives.

— L’Orée de La Boissière

par Lucie Mazier
Option de projets (Re)construction Fifty-Fifty

Le projet propose la réhabilitation de la tour Claudel construite entre 1957 par les architectes Maurice Ferre, Georges Evano et Pineau dans le quartier de la Boissière au nord de Nantes. Tour de 12 étages, haute de plus de 38 mètres et longue de 44 mètres, elle renferme 97 logements. Le projet propose la réappropriation de l’extérieur proche par les habitants en offrant un jardin paysagé au pied de la tour.
A l’échelle de l’immeuble, le projet propose la création d’un sol commun intermédiaire dans la tour. Le rapport à l’extérieur peut être amélioré à l’intérieur de la tour en soignant le parcours des habitants de l’intérieur de leur logement vers l’espace public. A l’échelle du logement, le rapport au sol dans la tour est réinventé en créant un extérieur vivant dans le logement, à portée de fenêtre. Le logement comprend à présent une pièce extérieure, modulable, qui permet d’agrandir le logement selon les besoins des habitants tout en recréant une biodiversité, synonyme d’un sol vivant, à hauteur d’appartement.

— Comment retrouver de l’utopie à partir de ce qui existe ?

par Noriko Ohata
Option de projets (Re)construction Fifty-Fifty

Projet de réhabilitation de la tour Mérimée, immeuble de trente mètres de haut, construite en 1962 au sein du quartier de la Boissière au nord de Nantes par les architectes Choisel, Ferré et Montfort. Le projet propose une réhabilitation privilégiant l’adaptation des logements aux besoins d’aujourd’hui.

— Cosme

par Marlène Ollivier
Option de projets Solid Thinking

Ce projet de PFE raconte l’histoire de Cosme, un monde souterrain enfoui dans l’épaisseur de la montagne. Le studio de projet Mobil Thinking devait ce semestre répondre à une commande d’Africa 2020. Dans ce cadre, les étudiants ont travaillé aux côtés de Wim Botha, un artiste sud-africain, avec qui ils ont esquissé une installation artistique représentant un décor de montagne, voué à être construit à échelle 1 sur le toit de l’école d’architecture.

Ce décor de montagne a ensuite été divisé en plusieurs pavillons, dont le pavillon The Heart, situé au cœur de la montagne et à l’intérieur duquel Cosme prend vie. Né d’un jeu entre différentes échelles imbriquées, Cosme se matérialise sous la forme d’un paysage suspendu composé de quelques 680 mobiles de terre cru, conçu comme des îles aériennes sur lesquelles se développe une multitude d’espèces végétales. Le projet, in fine, propose à son visiteur une imbrication de plusieurs échelles de paysages à découvrir : celle de la grande montagne, dessinée aux côtés de Wim Botha, celle du paysage suspendu situé à la sous-face, et celle des micro-paysages qui le facettent.

— 1 habitat+s

par Yeonwoo Shin
Option de projets Studio des architectures sensitives

La Ville de Craon (Mayenne) a fait l’objet d’un travail collectif d’analyse urbaine avec pour objectif une redynamisation de l’espace public et des usages habitants.
Le projet propose la transformation de la place du marché de la ville en un espace d’échanges entre consommateurs et producteurs de la coopérative de Craon en lien avec Lactalis et les fermes laitières. Un atelier de fromage en circuit-court permettrait de revitaliser et redensifier le centre bourg. Le projet propose également de créer des habitations mélangeant les différents catégories d’habitants (personnes âgées, couples, personnes seules). Une structure métallique telle une double peau permet de réunir les éléments existants du site au projet. Elle accueille des vignes sauvages intégrant la nature dans le projet.

— Urbain sauvage

par Caroline Wypychowski
Option de projets Borderline

Et si la baignade était l’outil dont nous avions besoin pour changer notre manière d’agir envers le fleuve et ainsi modifier notre relation aux entités non-humaines, notamment l’eau, qui le constitue ? Guidé par une expérience personnelle de la baignade et d’un sentiment d’appartenance aux mondes de la Loire, le projet propose d’initier les nantais au contact intime avec le fleuve jusqu’à laisser la Loire s’engouffrer sur l’île de Nantes. Par application des lois de la Loire, la baignade permettrait de s’immiscer dans les failles de l’artificialité de l’île et d’y apporter de la sauvagerie et de la transgression.

— session de septembre

Pour un aleaa, par Aline Caretti
Émulsion sacrale, par Guillaume Feuvrier
La rivière suspendu, par Simon Grelet
Becquerel, par Asma Haouach
Des fils et défilés, par Thibault Jacques-Sermet
La démolition du M.I.N., par Jonathan Jubé
Des chantiers en mouvement, par Romane Lavoine
L’Orée de La Boissière, par Lucie Mazier
Comment retrouver de l’utopie à partir de ce qui existe ?, par Noriko Ohata
Cosme, par Marlène Ollivier
1 habitat+s, par Yeonwoo Shin
Urbain sauvage, par Caroline Wypychowski

— session de février

L’îlot Lamour-Les Forges, par Caroline Bonnet
L’usine bleue, par Romain Cazaux
Entre les lignes, par Anaïs Chaumier
Rien n’est déchet, tout se recycle, par Ibrahima Kalil Diallo
Wilson wave, par Arnaud Gaultier
Bio River City, par Valentin Lepley-Schuhmann
Station Sainte-Anne, par Geoffrey L’Heudé
L’îlot 10 : Synergies & Co, par Kenza Lisfi
En fond de cale, par Mélissa Mazzola
Confluence, par Yuna Philippot
D’un clos à l’autre, par Vivien Riou
Toustes, par Marcos Stambole
Voxel, par Hugo Falaise, Jules Gautier, Margot Miret, Juliette Viret, Lucie Sémété

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— Félicité·e·s

Projets de fin d’études des diplômés 2020
Sélection des travaux distingués par les félicitations du jury

conception et réalisation
Cellule Tice – ensa Nantes, 2021

Crédits photographiques

de haut en bas
© DR
PFE Jonas Cervantes, Borderline, 2019 © DR
PFE Architecture en représentation, 2020 © Laurent Lescop
DPEA scénographe / « L(a) T(raversée) du D(ésert) en S(tations) O(rbitales) », 2019 © Camille Boisseau
PFE Hippolyte Gilabert, 2016 © AanorR

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