Conférence organisée dans le cadre des Rendez-vous de l’architecture
Architecte DPLG, Christophe Le Gac est critique d’art, d’architecture (AICA) et curateur (C-E-A).
Il écrit régulièrement dans dust-distiller, art press…
D’un point de vue éditorial, il a créé parpaings aux éditions Jean-Michel Place en 1999, Archistorm (2003), la maison d’éditions Archibooks (2004) et a été l’auteur/coordinateur du dernier hors-série d’art press (2005) sur l’architecture : « L’architecture contre attaque ». Depuis avril 2006, il a lancé sa maison d’édition dénommée LE GAC PRESS.
De 2008 à 2010, il fut directeur de la publication du journal d’art Particules et du magazine international d’art contemporain Pétunia.
Depuis janvier 2011, Christophe Le Gac publie Le Contrat Du Dessinateur (LCDD), un journal gratuit sur toutes les formes de dessin contemporain.
En mars 2012, il lance sur le web dust-distiller.com, une revue sur les arts et la recherche. En 2016, il seconda Didier Faustino en tant que rédacteur en chef adjoint de la revue CREE.
Depuis 2001, il enseigne à l’École Supérieure des Beaux-Arts d’Angers les théories de l’art, de l’architecture et du cinéma.
Enfin, il est chargé de cours à l’Université d’Angers – UFR ESTHUA – sur la dimension artistique du cinéma et la culture graphique.
Les Rendez-vous [compte] / Labo utile
« L’architecture invente-t-elle le meilleur des mondes ? » est la question posée au cours de cette saison 2016/2017 en écho à l’exposition « Mégastructures » coproduite par le Centre Georges Pompidou et le lieu unique : nouveau regard posé sur plus de soixante ans d’architecture.
« Qu’entend-on par Mégastructures ? Ce concept architectural définit depuis la fin des années cinquante une vision prospective de l’environnement bâti et des paysages industriels qui le traversent. L’idée qu’il véhicule attire le projet d’architecture du côté d’une « utopie concrète », dans un monde hors échelle, une ville-monde, où toutes les fonctionnalités se superposeraient au « programme » de la Cité moderne. La démarche exploratoire où les Mégastructures prennent source envisage l’architecture comme une chance de refondation où elles mettraient ainsi en travail un projet de société et pourraient conduire le mouvement moderne à reposer la question de l’humanisme.
Les Mégastructures construiraient en somme quelque chose comme les icônes critiques et renouvelées de ce couplage si difficile à penser entre l’homme et l’industrie. Ce qu’elles contribuent à saisir alors serait le geste technique comme amorce d’une transformation de l’environnement. Elles produiraient ainsi l’image d’une activité de relation entre l’homme et son milieu. C’est peut-être à cette échelle – de la vie et des dynamiques d’adaptation de la culture – qu’il faut aborder aujourd’hui la question des Mégastructures : une démarche, ses ruses et ses stratégies ».
Aurélien Lemonier, commissaire